UNE MAISON, UNE FAMILLE, UNE RÉGION, UN PATRIMOINE

Et plus d'un siècle de création, d'artisanat et d'inspiration

 

Un peu d'histoire...

1911 —

La Fabrique de Meubles de Coulombs est fondée par Maurice Gouget.

En 1911, à Coulombs, à mi-chemin entre Paris et Chartres, Maurice Gouget établit la Fabrique de Meubles de Coulombs. Spécialité première : le comptoir de bar au mètre. Puis la chambre-à-coucher et la salle-à-manger de style Louis XVI. Celui que tout le monde préfère. Des ensembles achetés au mariage et transmis en héritage.

À l’époque, la fabrique tient aussi in-situ un magasin de vente, ouvert le dimanche. Puis, la Fabrique de Meubles de Coulombs s’est itinialisée en FMC. Plus mode, plus moderne. C’est Pierre Hurel qui en a décidé ainsi. Industriel, il a épousé Denise, la fille unique des Gouget et tient depuis 1948 les rênes d’une entreprise familiale modernisée.

1937 —

Après celui de Leleu, la manufacture produit le mobilier moderniste créé par Loir pour le Pavillon Ile de France de l’Exposition universelle de Paris.

1948 —

Marié à la fille unique de Maurice Gouget, Pierre Hurel succède à son beau-père à la tête de l’entreprise.

1968 —

Philippe Hurel, fils de Pierre Hurel, effectue ses premiers pas professionnels dans la firme paternelle. Il en prendra la direction deux ans plus tard.

Entré dans l’entreprise par la petite-porte, Philippe Hurel, petit-fils de Maurice G., fils de Pierre H., sera celui qui déclenchera une révolution en mettant un point d’arrêt à la production du mobilier de style en faveur du mobilier contemporain. Ni caprice, ni oukase. Juste la vision d’un homme bien inscrit dans son époque et qui eut le courage de rompre avec la tradition sans la gager sur l’autel de l’industrialisation. Son style, charpenté, viril, élégant, enthousiaste, se forgera et s’affirmera à l’aune de cette rupture salutaire, nécessaire. Le tour de force est encore plus louable car, pour être entré dans le décor, Philippe Hurel n’en a pas renié pour autant l’héritage familial.

2001 —

Inauguration du showroom parisien de Philippe Hurel, rue du Bouloi, proche du Palais Royal.

2006 —

Construction de la nouvelle manufacture sur le site historique

Celle-ci synthétise à la perfection la grande tradition de l’ébénisterie sans cesse réinventée par la créativité et l’imagination. Cette manufacture est aussi un symbole : des années durant, Philippe Hurel s’est farouchement insurgé contre la délocalisation, se battant pour la sauvegarde des savoir-faire, garantissant de facto aux emplois qui en découlent une pérennité dénuée de paternalisme. Pour preuve : la plupart des employés de la Maison Philippe Hurel, comme tout le monde la désigne désormais, y accomplissent toute leur carrière.

A l'instar du showroom Philippe Hurel à Paris, la manufacture de Coulombs est devenue une sorte de vitrine où les clients qui ont émis des commandes spéciales sont invités à venir voir comment leur meuble est fabriqué. De l’atelier de découpe à celui des laques via l’assemblage et l’encollage, c’est l’entier processus monolocalisé, contrôlé et maîtrisé qu’ils peuvent découvrir et estimer. Nulle part ailleurs sont en effet réunis sous une seule et totale ligne de maîtrise tous les métiers et savoir-faire indispensables à la création, jusqu’aux plus rares. Et nulle part ailleurs, les ateliers partenaires travaillant le bronze, le parchemin, la corne, auront trouvé un dialogue fédérateur comme celui instauré patiemment, passionnément par Philippe Hurel.

2007 – 

La Maison Philippe Hurel reçoit le label français "Entreprise Du Patrimoine Vivant ", une marque de reconnaissance de l’Etat mise en place pour distinguer des entreprises françaises aux savoir-faire artisanaux et industriels d’excellence.

(étiquette de la société Living Heritage)

2009 –

Publication de l’ouvrage référentiel Philippe Hurel :

So Français !

2011 – 

La Maison Philippe Hurel célèbre son centenaire.

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2017 –

Ouverture des showrooms à Miami et Dallas

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AUJOURD'HUI ET DEMAIN

Maxime Hurel, la 4ème génération.

Benjamin de la famille, Maxime Hurel est entré dans l’entreprise paternelle par effet de bifurcation. Un classique dynastique. Études de management hôtelier en Angleterre, diplômes en poche et passionné par les métiers de l’hôtellerie où l’excellence fait loi, le jeune homme travaillera deux ans pour le groupe Hyatt, visant l’Asie depuis Paris. De loin, Philippe Hurel veille et surveille. Habilement, il implique graduellement son fils dans le fonctionnement de la fabrique. Les ateliers, le showroom, la création, le commercial : l’apprentissage se fait patiemment comme on polit un bois bien en veine. Sur le terrain, les deux caractères se complètent. À l’exubérance parfois insaisissable et contagieuse d’un père-patron omniprésent, Maxime Hurel répond par sa pondération, sa mesure, sa capacité de synthèse. En mettant ainsi un pied dans la porte, Maxime Hurel découvre tout ce pour quoi son père a tant lutté, ce qu’il a bâti, créé et tenu à bout de bras pendant tant d’années. Avec le succès que l’on sait. Au respect dû à son père, il éprouve désormais un autre respect dû à l’homme, au chef d’entreprise, au créateur. Et partage enfin avec lui une vision de ce que cela doit aux talents et au travail des artisans d’exception. À l’image de Philippe Hurel qui sut repositionner l’héritage familial en en cassant les codes, Maxime Hurel sait parfaitement qu’il doit à son tour dépasser cet héritage.